La première semaine du mois de décembre commence par l’annonce de la fin du deuxième confinement pour les Français. Comme pour dans les autres domaines, il est le temps de faire une comparaison sur les impacts de ces deux confinements sur le marché immobilier.

La fin de deuxième confinement et ses impacts sur le marché immobilier

Tout d’abord, le premier confinement a duré plus longtemps que le deuxième et nous étions en quelque sorte ‘habitués’ pour ce deuxième. Le début de l’année 2020 a été marqué par de strictes règles sanitaires, une grande perte sur le marché de l’immobilier tant pour les ménages acheteurs et que vendeurs. Une assez large partie de ventes a été annulée suite à la crise sanitaire, et le marché se trouvait presque dans une situation d’arrêt. Le deuxième confinement était moins contraignant et les professionnels étaient déjà préparés. Entre le début de l’année et l’automne, des modifications ont été réalisées dans le marché immobilier. La mise en place et l’utilisation une fois de plus, des outils numériques (ex : signatures électroniques), ainsi que les visites virtuelles ont donné la chance aux agents immobiliers de continuer leur travail. Et donc la perte financière n’était pas si importante que la première fois.

Ce coup d’arrêt du printemps arrivait dans une période faste pour le marché de l’immobilier.

En effet, le printemps est la période de l’année préférée des ménages pour les déménagements, alors qu’en hiver la période est dédiée aux préparatifs des fêtes de Noël. De plus, beaucoup de ménages ont fait leur achat immobilier juste après le premier confinement, en fin de printemps.

Tous ces facteurs expliquent le fait que le marché immobilier ne va pas bondir en cette fin d’année comme c’était le cas pendant l’été.

Le fonctionnement du marché immobilier impacté par la crise

La crise, étant aussi bien sanitaire qu’économique, a impacté tous les secteurs et toutes les classes sociales de notre pays. L’instabilité économique et financière, liée aux pertes de travail et la stagnation du marché d’emploi, frappe le secteur immobilier.

Le premier confinement a fait souffrir la filière immobilière, surtout la construction des nouveaux biens immobiliers. D’après l’un de grands professionnels de l’immobilier, Meilleurs Agents, au printemps 75% des transactions n’ont pas été réalisées. Contrairement à ceci, ce dernier confinement a nuit à seulement 10% des ventes immobilières.

Aujourd’hui l’esprit des acheteurs, bien que des vendeurs, est assez positif et optimiste. La plupart sont sûr de continuer les démarches afin de finaliser leurs projets immobiliers dans les prochains mois.

Les nouveaux critères suite au confinement

L’un des acteurs majeurs de la transformation digitale et de l’immobilier en Europe, IAD a réalisé récemment une étude à l’aide de ses mandataires en immobilier, afin de voir les changements comportementaux des Français.

Premièrement, presque toutes les personnes interrogées demandent d’avoir un espace extérieur. L’existence d’un jardin, d’une terrasse ou d’un balcon, apparaît comme le plus important critère dans leurs recherches. Presque la moitié des participants ont déclaré la nécessité d’avoir un bureau, pour pouvoir travailler sans mélanger le professionnel et le privé. Un quart de ces individus souhaitent avoir un espace dédié aux autres types d’activités, comme le bricolage, stockage ou autre.

Tous ces critères s’ajoutent à celles existantes auparavant, sauf quelques exceptions. Aujourd’hui le fait de ne pas avoir un garage ou de ne pas être près de son lieu de travail ne pose pas de soucis aux acheteurs, comme c’était le cas avant.

De plus, presque la totalité des participants ont donné leur accord pour l’étalement de la zone géographique de recherche des biens. Aujourd’hui la tendance consiste en fait à partir un peu loin des grandes villes.

Les crédits immobiliers : qui peut en bénéficier ?

Nous constatons aujourd’hui une baisse historique des taux d’intérêt dans les banques pour les crédits immobiliers. Cependant d’après la porte-parole du groupe « Vous Financer », Sandrine Allonier, nous avons “un marché à deux vitesses”. Donc les conditions d’emprunt sont très favorables (encore une baisse de 0.2% pour le mois de décembre), mais les critères d’octroi durcissent encore plus.

Les banques se trouvent dans une situation assez difficile à gérer. D’un côté, elles veulent avoir des nouveaux clients et continuer leurs fonctionnements, de l’autre côté, cette instabilité économique leur fait peur.

Aujourd’hui les institutions financières mettent encore plus en avant les critères du Haut Conseil de stabilité financière (pas + de 33% d’endettement, 10% d’apport, durée max 25 ans). Une petite tolérance existe pour ne pas contourner ces critères, mais seulement pour 15% de ces dossiers. De plus, cette exception concerne seulement les primo-accédants et les personnes qui achètent un bien pour leur résidence principale.

Certaines banques se mettent encore plus dans un cadre protecteur, en augmentant les montants du reste à vivre nécessaires. C’est la somme qui reste à un ménage chaque mois, une fois payée la mensualité de leur crédit.

Tous ces facteurs citées augmentent le pourcentage de demandes de crédits refusées par les banques. Il représente près de 17% en cette fin d’année contre 5.5% en 2019.

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