Jusqu’à la fin du mois de Janvier, les experts en immobilier s’étaient accordés sur le fait que la nouvelle année avait bien commencé pour les ménages qui rêvaient de devenir propriétaire. Les taux d’intérêts pour les crédits immobiliers étant très bas et stables, ils avaient bien incité les primo-accédants, ainsi que les investisseurs immobiliers.
Le 28 janvier, le Haut Conseil de la Stabilité Financière a fait une annonce concernant les changements des règles d’octroi des crédits mise en place en décembre. En effet, il s’agit de l’allongement de la durée du crédit (passage de 25 à 27 ans) et de l’augmentation du taux d’endettement autorisé (passage de 33% à 35%). D’après ces évolutions beaucoup plus de ménages disposant des faibles revenus pourraient avoir accès aux crédits immobiliers. Cependant, l’organisme décisionnel vient de préciser que les frais d’assurance emprunteur allaient être une partie intégrale des charges d’emprunt. Autrement dit, ces frais s’ajoutent au calcul, et font désormais partie des 35% d’endettement.
Une nouvelle contrainte est apparue pour certains ménages, dont l’assurance emprunteur coûte chère (âge, maladies chroniques, graves…). La négociation de l’assurance emprunteur prend une place de plus en plus importante au même titre que la négociation du taux d’intérêt.
Selon certains experts, les banques n’auront pas d’autres choix que de proposer des assurances aux prix plus bas, pour pouvoir atteindre leurs objectifs.
L’évolution du coût de crédit
Les experts ont organisé une étude sur les conditions de crédits immobiliers en comparant les données des années 2010 et 2020. Suite à cette analyse une chose est claire, le prix d’un crédit est beaucoup moins cher aujourd’hui qu’en 2010. En effet, avant pour un crédit de 20 ans, il fallait payer presque 30% plus qu’aujourd’hui. Le taux d’intérêt en 2010 était proche à 4%. Donc les conditions, et surtout les taux n’ont jamais été si bas et les crédits accessibles à ce point. Pourtant les prix des biens immobiliers ont connu une augmentation significative durant cette période. Bien sûr les données sont variables selon les régions, mais en moyenne une hausse de 12% a été constatée. Le SMIC a également augmenté durant ce temps, de 11,5%, pour compenser en quelque sorte l’inégalité.
Mise en garde contre les faux documents
À partir de maintenant, les banquiers peuvent saisir la justice au moment où ils identifient un faux document dans le dossier de la demande de crédit. Le banquier ne dispose pas de droit de régler lui-même le problème, il est obligé de passer par un juge. De plus, l’organisme financier peut demander de régler l’intégralité du prêt de suite, même dans le cas où la personne règle ses mensualités sans soucis.
La crise sanitaire
La pierre a toujours eu un rôle particulièrement important dans la vie des français. L’achat de biens immobiliers est vu comme une méthode de placement.
Malheureusement, la crise sanitaire a commencé à mettre en évidence certains freins sur le secteur immobilier. Dans les grandes villes, les biens commencent à perdre de leur valeur, mais dans d’autres les prix bondissent. À Strasbourg, les prix des maisons ont augmenté de 1,8%, alors que ceux des appartements de 10% approximativement.
La garantie de perte d’emploi devient un sujet inévitable aujourd’hui. Les personnes physiques ainsi que les organismes financiers ont très peur des conséquences de cette crise. Chaque jour des centaines de personnes perdent leur travail, et donc le fait d’avoir une garantie pour cela devient primordial. C’est un vrai sujet d’actualité.