Les agents immobiliers ainsi que les constructeurs pensent que la crise sanitaire fera booster les prix des biens neufs.
Selon Alexandra François-Cuxac, la présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), « l’avenir de ce secteur est sombre ». Entre fin 2019 et aujourd’hui la mise en vente des logements neufs a diminué de 53,8 %. Une grande partie de demandes de permis de construction sont rejetées et les travaux ont été arrêtés pour quelques mois.
La Ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, essaye de régler le problème avec les permis de construction, par le moyen de dématérialisation des demandes de ceci, avant 2022.
Il faut savoir que la commercialisation des biens immobiliers neufs a cessé d’augmenter même avant la crise de Covid-19, car les chiffres étaient déjà en baisse pour le dernier trimestre de 2019.
C’est le rétrécissement du marché qui est à l’origine de l’augmentation des prix. Les particuliers achètent moins que l’année dernière, ils préfèrent moins dépenser en raison de la situation actuelle. A contrario, les investisseurs immobiliers et surtout institutionnels continuent de ravir les constructeurs par leurs nombreux achats. Les dispositifs de défiscalisation (comme PINEL) ont un rôle très important dans ces transactions.
Le FPI condamne le plan de relance post-crise, car la construction de logement neuf n’y a pas trouvé sa place. Une somme de 350 millions d’Euros a été consacrée pour la rénovation des logements anciens ainsi que pour la réhabilitation des sites industriels ou commerciaux.
Une autre somme similaire a été voté pour la construction de nouveaux biens et la mise à dispositions de terrains par les élus locaux. D’après la présidente de la FPI, l’aide ordonnée par le Gouvernement n’est pas suffisante pour régler les problèmes apparus pendant la crise et il y aura un risque de pénurie de logements.
